Passerelle

France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Saintes

Une passerelle en bois pour piétons est mise en service le 25 octobre 1880 pour remplacer un passage d'eau. Dès 1919, son état de dégradation pousse le conseil municipal à envisager la construction d'une passerelle en béton armé. Un premier projet d'un ouvrage à trois arches, conçu par l'entrepreneur saintais Brunet, est rejeté, une travée centrale libre de tout obstacle de 40 mètres au moins étant exigée par la Société des gabariers de Cognac.

Un concours est organisé en 1924 pour choisir un projet de construction. Un premier devis-programme, en vue de ce concours, est modifié afin de réserver, sur la rive droite, le passage du chemin de halage et des gabares halées à la cordelle.

Le projet, présenté par l'ingénieur civil bordelais Louis Fouillade et l'entrepreneur saintais Dartenuc, est retenu le 17 mars 1925. Mais en raison d'une désaffection de Dartenuc, c'est finalement l'entrepreneur Roginski, également de Saintes, qui est chargé de la construction par un marché de gré à gré passé le 11 janvier 1926. Le Département participe pour moitié aux dépenses de construction. Le procès-verbal de réception définitive des travaux est dressé le 12 décembre 1928.

La passerelle, consolidée en 1956, a fait l'objet d'importants travaux de réhabilitation en 2015.

Périodes

Principale : 4e quart 19e siècle (détruit)

Principale : 2e quart 20e siècle

Auteurs Auteur : Fouillade Louis

Né à Mortagne-sur-Gironde - ingénieur civil polytechnicien (béton armé)- agent Hennebique à Bordeaux

, ingénieur (attribution par source)
Auteur : Roginsky Eugène

Entrepreneur de travaux publics à Saintes, dans les années 1920-1930. Atelier de roues en gare de Saintes.

, entrepreneur (attribution par source)

La passerelle permet de traverser la Charente au droit de la rue Saint-Pierre vers la rue du Jardin-Public. En dos d'âne, elle mesure 72 mètres de long et est composée de trois travées. Deux piles fondées dans le lit de la rivière la soutiennent. La travée centrale, de 40 mètres de long, forme un arc en anse-de-panier, tandis que les deux latérales sont en arc déprimé ; celle de la rive droite est un peu plus large que l'autre et couvre l'ancien chemin de halage. L'accès à la passerelle s'effectue par une double rampe sur la rive droite et par une rampe unique de l'autre côté.

Les deux piles, fondées dans le lit du fleuve, ont des avancées formant colonnes engagées, surmontées de sortes de petits balcons en demi-cercles. Ces parties en surplomb sont dotées d'un garde-corps entièrement en béton, alors qu'ailleurs il est composé d'un socle, d'une main courante et de potelets, espacés d'environ 2,80 mètres, entre lesquels sont fixés de fins barreaux métalliques.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : béton

    Mise en oeuvre : béton armé

Toits
Autres organes de circulation
  1. rampe d'accès

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Saintes

Milieu d'implantation: en ville

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